Publié dans Culture

« Homo intentio » - Zouba K impressionne avec son savoir « Fer »

Publié le mardi, 02 août 2022


Un travail fascinant qui mérite le détour. Une grande main, un buste et un corps de femme, un visage accroché sur le mur, le tout imaginé et construit en métal (fil de fer, capsules de bouteilles…), prennent possession de la grande salle du Cube D sise à Andraharo depuis le 25 juillet. En effet, il s’agit de l’événement « Homo intentio », la première exposition personnelle de  Zouba K, cet artiste qui surprend le public avec une pince, des capsules de bouteilles et du fil de fer qu’il torde, tend, entortille à l’envi.
Dans cette exposition « Homo intentio », l’artiste étalera la technique de sculpture, très personnelle, qu’il a développée. Celle-ci consiste à « dompter » les matières rigides et résistantes que sont le fil de fer et la capsule pour les modeler de façon à donner forme à ses intentions. Il invite le public à découvrir cette action de tendre le fil de fer pour le modelage des formes et volumes de ses sculptures, ainsi que l’intention ou cet acte de volonté par lequel il se fixe le but de réaliser l’œuvre qui prend d’abord forme dans son imagination, l’attention - soit cette tension de l’esprit qu’il applique dans son labeur.
Cet artiste possède également de l’intensité, notamment ce haut degré de force et de puissance que l’on retrouve dans la matière métallique. On retrouve également chez lui l’application au travail ou le zèle investi dans les heures de réalisation de chaque pièce.
Lors du vernissage de l’exposition, un public curieux et étonné s’est interrogé sur la manière dont Zouba K a réalisé tous ses œuvres. Comment croire, en voyant un simple fil de fer et des capsules de bouteilles, qu’ils puissent se transformer en sublime œuvre d’art, procurer autant d’émotion et d’émerveillement, et ceci grâce au talent d’un sculpteur surprenant. Bref, l’assistance était éblouie par le savoir-faire de l’artiste. Rappelons que Zouba K a vu le jour en 1995 à Aix-en-Provence, une ville de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, dans le sud de la France. Artiste franco-malagasy, il a grandi dans une famille d’artisans menuisiers. Il se passionne pour les matières et se focalise depuis 2019 sur la réalisation de sculptures à base de modelage de fil de fer auquel il associe généralement des matières recyclées telles que le carton, les canettes usagées ou encore des capsules de bouteilles. Cette étonnante exposition est à découvrir jusqu’au 30 septembre au Kube D, sis à Andraharo.
Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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